19.04.2023

Les coups de coeur de Lou Lampaert

Actualité

 

Lou Lam­paert a été notre sta­giaire le mois pas­sé. À cette occa­sion, elle vous a concoc­té une sélec­tion com­po­sée de ses coups de cœur par­mi les créa­tions à l’é­coute sur Radio­la.

À la croi­sée de la science poli­tique et du jour­na­lisme, de l’écriture et de la créa­tion radio­pho­nique, elle aime ques­tion­ner les aspects socio­po­li­tiques du monde qui la touchent ou la révoltent, au tra­vers de ren­contres et de témoi­gnages qu’elle recueille. Elle finit bien­tôt ses études de jour­na­lisme pour conti­nuer à faire tout ça de façon rému­né­rée, cette fois (on l’espère).

 

Ses pas­sions pour­raient se comp­ter au nombre de 3 : boire des blanches au soleil en jouant au Wist avec des copaines, peindre à l’aquarelle en écou­tant des pod­casts, et débattre sur le non-sens des poli­tiques néo­li­bé­rales et l’organisation contem­po­raine du tra­vail.

 

Cette der­nière pas­sion l’a d’ailleurs mené à réa­li­ser un pod­cast en guise de mémoire, « Clean my Rights », sur la réa­li­té des travailleur·ses du net­toyage en Bel­gique, et qui sera bien­tôt dis­po­nible sur les ondes.

Vous pou­vez d’ores et déjà retrou­ver ses pro­duc­tions par ici : https://linktr.ee/loulampaert

 

Pour Lou, “la créa­tion radio­pho­nique est une brèche pour (dé)peindre le poli­tique de la façon la plus intime, de mêler le rêve au bitume, de faire vibrer les sujets qu’on pour­rait pen­ser froids, et de nous rap­pro­cher de toutes ces per­sonnes qui incarnent ces mêmes sujets. La radio vient alors nous glis­ser les sons au creux de l’o­reille, au plus proche de notre boîte crâ­nienne, et comme un livre qu’on lirait avec une BO inté­grée ou comme on dan­se­rait les yeux fer­més, elle nous sug­gère l’imaginaire d’un monde sou­vent sur-expli­qué.” Avec cette sélec­tion de créa­tions sonores, elle vous pro­pose de déri­ver de Molen­beek à Palerme, du rêve à l’hygiène des corps, du tra­vail à la réa­li­té meur­trière des centres fer­més,…

 


Dans nos yeux, sous nos pieds
Un docu­men­taire de Sarah Segu­ra

Au creux des failles appa­raissent des âmes, des sou­rires, des chants d’enfants. Des his­toires ins­crites dans le sol résonnent sous mes pas. C’est un quar­tier abî­mé où nous cher­chons à nous répa­rer pour tenir debout, ensemble et tout com­mence dans la rue des Béguines à Molen­beek…

 

Comme l’air qui te porte
Un docu­men­taire de Cabi­ria Cho­mel

Il existe un peuple de l’air, noc­turne et agile. On les écoute nous racon­ter leurs expé­riences d’envols et de vols, consti­tuant, au fur et à mesure des récits, un réper­toire à la croi­sée des êtres et des pos­sibles.

 

Corps sales // Ville sèche
Un docu­men­taire de Sophie Richelle et Pau­line Bac­quaert

De l’eau et des corps. De l’hygiène, du soin, du plai­sir aus­si. Et puis par­fois le manque. De l’intime au poli­tique, on nous raconte com­ment se laver en ville, d’hier à aujourd’hui.

 

A leurs corps défen­dant
Un docu­men­taire de Pau­line Fons­ny et Anaïs Car­ton

Comme un appel à la liber­té, ce docu­men­taire met en lumière la réa­li­té meur­trière des centres fer­més et la néces­si­té d’y mettre un terme.

 

Le tra­vail à tous les étages
Un docu­men­taire de Fabienne Lau­mo­nier

Cinq jour­nées de 8h, 48 semaines par an… un besoin pour les un•es, une rou­tine ou une consé­cra­tion pour les autres. Mais quels sont les espace-temps péri­phé­riques ?

 

La Sicile à bout de souffle

Un docu­men­taire de Guillaume Abgrall et Chia­ra Toda­ro



Chaque année, Chia­ra rentre chez elle pour par­ti­ci­per à une marche anti-mafia.Chaque année, elle amène avec elle des amis. Pour qu’ils découvrent à tra­vers ses yeux son île. Pour qu’elle puisse se rap­pe­ler à elle même d’où elle vient. Il y a celle qui part et ceux qui res­tent. La déchi­rure des départs émerge de l’intimité des ren­contres.

 

Bonnes écoutes à vous et encore un tout grand mer­ci à elle pour son tra­vail d’une grande qua­li­té et sa pré­sence à l’a­te­lier qui nous à toustes sin­cè­re­ment réjouie ! 。*゚