6 créations sonores autour de la voix, contre la toux et la froideur du cœur
On a fouillé parmi les bijoux sonores du catalogue de Radiola pour La Semaine du Son 2023. Cette sélection fait entendre une choralité de voix et de paroles chantées, chuchotées, aboyées ou scandées. Messages d’amour, cartes postales, poésie : 6 créations sonores contre la toux et la froideur du cœur.
BONUS : Il y en a 6 autres qui sont dans le fanzine illustré par Lucas Gicquel et imprimé à D·DRYER studio. Vous en voulez un ? Alors rendez-vous à notre prochaine séance d’écoute. Les prochaines dates sont ici !
Résolution
Un disque souple 45 tours uni-face, pour Monique.
Comme une bouteille (vide ?) jetée à la mer, lancé sur une platine auto-recording, échoué au marché aux puces il y a 40 ans.
OBSCUUR, Lotte Nijsten & Gillis Van der Wee
Comment pouvons-nous faire remonter à la surface le monde sonore caché et souterrain ?
En dessous de la surface, il y a un monde de sons cachés.
Dans cet espace acoustique particulier, si on écoute soigneusement, on peut entendre les rythmes et les flux de la ville résonner. Transformés et façonnés par les structures internes de la ville, ces sons sont les échos de la vie urbaine.
Obscuur est un recueil de poèmes sonores qui questionnent le souterrain urbain et la pratique de l’écoute dans un monde visuel.
Ce que j’aurais aimé que l’on me dise, Vinciane Zech
Histoires croisées à plusieurs voix. Des personnes témoignent de leur rapport aux identités de genres, aux normes et aux coming outs vécus. Qu’est-ce qu’iels auraient aimé/aimeraient entendre et dire ?
« Ce que j’aurais aimé que l’on me dise » est un documentaire radiophonique, initié par Vinciane Zech, « la démise en boîte »*, donnant la parole aux concerné·es à propos des transidentités.
Canards gavés, Christophe Rault
Un témoignage sonore qui cloue le bec.
In the end, Gregory Whitehead
La fin est un commencement, le commencement est une fin.
Quand la berceuse se termine, quand la voix s’éteint, y a‑t-il encore quelqu’un ?
Avec le vent, Jeanne Debarsy
Virginia, Aram et Vardan soufflent leurs émotions et de ce souffle nous parviennent leurs histoires. L’histoire de l’exil, des souvenirs d’Arménie, un jour où le vent s’est levé et où il a fallu tout quitter.
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Illustration de l’article : Lucas Gicquel
